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Le troisième rechercheur, au centre, relâcha ses ailes, écouta et ressentit.
Le son du chant était transmis à travers les gouttes de pluie rouges, dont le contact sur sa peau amplifiait viscéralement la sensation. 
Il ressentait physiquement la puissance du chant. L'émotion le pénétra. 
La pluie tomba de plus en plus fort. 
Trempé, l'ailé commença une danse. Il suivait le rythme du chant à la perfection. 
Il bomba son torse et courba progressivement le dos. Il le descendit et le remonta d'un seul mouvement, absolu. 
Le rythme du chant s'accéléra. 
Son dos imposa bientôt la cadence au reste du corps, se courbant sans cesse plus vite.

Il s'éleva.

Puis la pluie diminua. 
Le rythme du chant décéléra. 
Et le rechercheur s'arrêta. Il reprit son souffle, lentement.

Son dos s'était recourbé en troisième aile.

             Il remit son voile et se sépara des deux autres.

Une larme rouge coulait sur son visage.

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