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Le noir total,

    j’ouvre mes deux yeux…

                                                            Toujours le noir total. Assis dans cet inflexible fauteuil, je tente de me redresser.

En vain.

Je stagne donc là, essayant de retrouver ce qu’il s’est passé avant.

En vain.

Environ deux heures après, des pas se font entendre, puis deux autres, et encore des autres…

La porte s’ouvre, puis s’entrouvre.

La femme rêvée en sort ; envahissant la salle d’une délicate odeur ; elle me rappelle une personne que je crois connaître.

Elle s’avance. A deux mètres de moi s’arrête, lâche sa faux, sort un fusil, vise ma poitrine et tire.

                                         Un coup part, puis un deuxième…

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