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Planche n°9 :

Case 1_F. : « Mais comprenez bien qu’on ne peut affirmer de l’univers qu’il s’agit d’une entité infinie dans laquelle naviguerait des corps finis. Non ! L’univers est infini en tout point ; si j’ose dire. »

Case 2_F. : « Penser qu’il s’étend dans une ligne continue allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand est absurde. L’infini n’est pas une ligne, et il n’est ni grand ni petit ! »

Case 3_F. : « L’infini ne se situe pas le plus loin possible, après des milliards de galaxie, mais partout. Autrement dit, ce n’est pas la peine de le chercher : vous êtes déjà dedans. »

Case 4_F. : « De même, l’univers ne se déploie pas dans l’espace et le temps, il est l’espace et le temps. »

Case 5_F. : « Pour « affiner » cette idée, je soulignerais que l’espace et le temps ne sont pas deux entités nettement séparées, et qu’ainsi, dans l’absolu, espace et temps sont entièrement confondus. »

Case 6_F. : « D’ailleurs vous êtes bien incapable de séparer véritablement l’espace et le temps : vous ne pouvez vous représenter le temps que par un changement d’espace. »

Le cochon d’Inde : « Le temps ça n’est que de l’espace ! »

 

Case 7_F. : « La réalité est sans discontinuité. Un univers où espace et temps sont séparés, où des corps sont délimités, et auquel on attribue une forme, relève d’une perspective complètement anthropocentriste. »

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