Dense

À quoi donc servent mes efforts si je n'ai pas,

Quelqu'un à aimer, désirer, et grâce à,

Qui je puisse donner du sens à mes combats,

Tout en me sortant de ce maudit célibat ?

 

Quelqu'un dont j'apprendrais à chérir tout le corps,

Et qui serait de temps en temps mon réconfort,

Même si on aurait parfois des désaccords,

Bref, quelqu'un qui fait que la vie se colore...

 

Ô toi que je n'ai pas encore rencontrée,

Saches que je te cherche dans chaque contrée,

Depuis si longtemps que je me crois empêtré,

Et même condamné, à tout jamais cloîtré.

 

Mais que si tu cherches aussi à partager,

Un peu du sentiment d'être encouragé,

Et que nos deux chemins se trouvent dirigés,

Vers un même lieu, je suis prêt à m'engager ;

 

À t'aimer tendrement, et être sincère,

Ainsi qu'à devenir vraiment solidaire,

De tes galères comme de ta lumière.