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L'aventurier

Il aime l'aventure, le risque, la nouveauté, la liberté. Et au fond, il fait plus confiance à son instinct qu'aux lois de la société pour réussir ce qu'il entreprend : il est un peu sauvage... Il a d'ailleurs du mal à respecter l'autorité et la hiérarchie. En termes pathologiques, il tend à devenir soit une personnalité antisociale -ou sociopathe- (qui enfreint la loi, et considère que cela n'est pas grave tant qu'il ne lui arrive rien de mal), soit une personnalité passive-agressive (qui refuse de se soumettre et fait de la résistance passive face à l'autorité). La différence entre ses deux personnalités étant que l'antisociale est ouvertement combative et agressive, alors que la passive-agressive ne l'est qu'indirectement. En bref, quand il ne sombre pas dans l'hostilité face aux règles et à la hiérarchie, l'aventurier a le grand mérite d'apporter fréquemment des découvertes innovantes à ses contemporains ; à condition, bien sûr, qu'on le laisse libre dans ses recherches... Mais il sait aussi apporter du divertissement en faisant souvent preuve d'un grand sens de l'humour quand il s'agit de se moquer des conventions sociales...

 

Me semblent appartenir à cette catégorie, les écrivains suivants : Jean de La Fontaine (1621-1695), Molière (1622-1673), Arthur Rimbaud (1854-1891), Blaise Cendrars (1887-1961), Georges Bernanos (1888-1948). Les deux premiers pour leur humour et leur philosophie libertine, les trois derniers pour leur goût du voyage. Tous les cinq pour leurs prises de risque.

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