Dense

Sommes-nous seuls quand les autres ne sont plus là ?

Ou pensent-on toujours à eux et à tout va ?

Car nous ne pouvons pas oublier les autres,

Eux qui nous aident sans fin à cerner notre

Soi profond, que l'on vive à plusieurs ou non,

Que l'on se souvienne ou qu'on oublie leurs noms,

Qu'ils se transmettent à travers des ouvrages,

Ou qu'ils se trouvent dans notre entourage,

Ils ne disparaissent jamais de ce mental,

Qu'on soit tout neuf ou en phase terminale...

 

Il arrive qu'on perde le fil dans l'exil,

Rarement nos relations les plus fertiles,

Ainsi quand des morceaux de l'esprit sont détruits,

On peut les reconstruire grâce à autrui,

Et avec de la chance, trouver des amis,

Qui nous aideront dans cette épidémie,

Où l'on s'éloigne des gens pour mieux repartir,

Vers ceux que l'on aime et qui nous font plaisir,

Puisqu'on n'est jamais seul intégralement,

Et que les solitaires sont tous différents.

 

Car la solitude est belle et douce,

Quand on la désire sans trop de secousse,

Mais souvent cruelle quand on la rejette

Violemment et c'est alors qu'elle s'entête,

Par des idées qui laissent en plein désarroi !

Tout n'est donc affaire que de l'état d'esprit,

Dans lequel on se trouve mais aussi parfois,

Un peu celui grâce auquel on a mûri,

Pour voir à qui sourira le fait d'être seul,

Et lui évitera de faire la gueule ?

 

Pour supporter un isolement imposé,

Choisissez ainsi par médias interposés,

Celles ou ceux capables de vous apaiser...